Il s'agit de Sophie Carpentier, Union européenne (France), Physique de l'interaction Plasma-paroi ; de Matthew Jewell, USA, Aimants supraconducteurs ; de Junghee Kim, Corée, Diagnostic du plasma ; de Evgeny Veschev, Fédération de Russie, Physique de l'Énergie des particules et d'Axel Winter, Union européenne (Allemagne), Contrôle du plasma. Ces lauréats ont été sélectionnés parmi 28 candidats de très grande qualité.
En effet, ITER Organization et la Principauté de Monaco ont conclu, le 16 janvier 2008 un accord de partenariat, sur une période de dix ans, qui prévoit le financement de cinq bourses postdoctorales tous les deux ans, ainsi que d'un événement scientifique international annuel.
Cet accord permet de former la prochaine génération de scientifiques et d'ingénieurs issus de tous les pays mais d'établir également les bases d'un Centre international de recherche en fusion.
Les post-doctorants, ressortissants de l'un des sept Partenaires d'ITER (l'Union Européenne, la Chine, le Japon, l'Inde, la République de Corée, la Fédération de Russie et les Etats-Unis) ou de la Principauté de Monaco, bénéficieront d'une formation dans le cadre d'un sujet de recherche lié au projet ITER.
ITER, implanté à Cadarache, dans le sud de la France, sera la plus grande installation expérimentale de fusion jamais construite. Elle a été conçue pour démontrer la faisabilité scientifique et technologique de l'énergie de fusion. La fusion est à l'origine de l'énergie du Soleil et des étoiles. Quand des noyaux d'atomes légers fusionnent pour former des noyaux plus lourds, une grande quantité d'énergie se trouve libérée. La fusion repose sur une ressource en combustible abondante et universellement accessible.
La recherche sur la fusion vise à développer un prototype de « centrale de fusion » qui soit à la fois sûr, fiable, respectueux de l'environnement et viable d'un point de vue économique.
